1 pauvre sur 4 meurt avant la retraite

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SOURCES :

Survie par âge hommes et femmes

Voici le graphique qui donne les survivants par âge pour toute la distribution des revenus. Il est tiré des “Tables de mortalité” de l’INSEE.

Ce graphique montre les probabilité de survie à chaque âge pour les hommes les plus riches (D10) et les plus pauvres (D1). Il y ajoute deux catégories : les revenus modestes (D2-D3) et les revenus « moyens » (D4-D9). Le graphique prend donc en compte l’ensemble de la distribution des revenus.

Le graphique pour les femmes, réalisé à partir des mêmes données INSEE est ici :

Les revenus sont ici donnés en « niveau de vie ».
Le niveau de vie est le revenu disponible après impôts. Il est donc très comparable au « pouvoir d’achat ».
Voici les niveaux de vie moyens correspondants à chaque catégorie de revenu mise en exergue :
D1 : 614 € par mois.
D2-D3 : 1 068 € par mois
D4-D9 : 1 878 € par mois
D10 : 4 553 € par mois

On voit donc que les personnes au SMIC, sans heures supplémentaires, se trouvent dans la catégorie “modestes”.

 

Les pauvres partent le plus tard à la retraite

 

Une étude statistique de 2015 faite par la CNAV, la caisse qui gère le régime général des retraites, nous montre (page 14) un fait angoissant que récapitule ce graphique :

CNAV

Les 25% de personnes les plus pauvres, appartenant donc au premier quartile des revenus, sont celles qui partent le plus tard à la retraite.

 

Les écarts d’espérance de vie n’ont pas diminué

 

Une étude INSEE Première de 2016 nous montre que l’inégalité d’espérance de vie à 35 ans entre cadres et ouvriers n’a pas diminué depuis 1976.

Esp vie cadre ouvrier 1976 - insee 2016

 

Macron supprime les critères de pénibilité

 

A son arrivée au pouvoir en 2017, Macron a supprimé, dans ses ordonnances travail, plusieurs critères de pénibilité. Le magazine Basta ! récapitule tout ça dans un article dont on vous cite la partie qui nous intéresse :

“Un premier retour en arrière a lieu en 2017, avec les fameuses ordonnances prises juste après l’élection d’Emmanuel Macron. Plusieurs critères de pénibilité sont tout bonnement supprimés : exit le port de charges lourdes (129 800 personnes concernées en 2016), les vibrations (46 100 personnes), les postures douloureuses (86 800 personnes) et la présence d’agents chimiques dangereux (43 400 personnes exposées). Ce qui met de côté près de 300 000 personnes en tout, principalement des ouvriers, travaillant dur mais se retrouvant exclues d’un départ anticipé en retraite.”

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